jeudi 20 novembre 2008

Spotfire ou comment la BI révolutionne le WEB

Toujours plus, toujours mieux.
Nous venons de terminer l'intégration de l'outil Spotfire (http://spotfire.tibco.com/) à notre plateforme WEB Ajax.
Spotfire pourrait se présenter comme l'équivalent des fonctions de tableaux et graphes croisés dynamiques mis à disposition sur le WEB. Il se classe dans la catégorie des outils de BI (Business Intelligence) light à l'opposé de la lourdeur des ténors du marché comme Business Object par exemple; bien sûr, les produits n'intègrent pas la même richesse (la notion d'univers est par exemple absente de Spotfire), mais l'on gagne en souplesse et en agilité dans le développement.
Le tour de force technique réalisé par ce petit éditeur récemment racheté par Tibco est de proposer une interface riche, dynamique et ce sans aucun artifice de plugin type applet, activex ou flash.
Mais ses atouts ne résident pas seulement dans la prouesse technologique; notre expérience nous a permis d'innover dans le cycle de construction en mixant dans la même équipe projet des profils de type 'power user' avec des développeurs. Les premiers s'occupant de la conception des maquettes, les autres prenant en charge l'intégration avec le backoffice.
Et ce, en mode itératif - je n'ose pas dire Agile - et avec un degré de parallélisation maximum.
Cerise sur le gateau, cette réalisation est en compétition pour les 'Innovation Awards' du groupe BNPParibas.

Comme il se doit nous avons aussi pris soin de communiquer sur la réussite de ce projet dans la presse : http://www.01net.com/editorial/392593/pourquoi-les-petits-de-la-bi-seduisent/

Voici deux extraits des interviews du chef de projet MOE et MOA:
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Seul paramétrage à réaliser dans ces outils, le « mapping » des bases, via les templates fournis par les éditeurs. « Spotfire procure un environnement pour associer les tables ou le résultat d'une procédure stockée de notre entrepôt aux variables que nous souhaitons voir figurer. L'opération ne dure pas plus d'une heure » , affirme Arnaud de la Porte du Theil, chef de projet Spotfire chez BP2S (BNP Paribas Securites Services) au sein du département IRP (Ingénierie du reporting et de la performance).
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Outre la souplesse liée à l'alimentation de données, ces plates-formes alternatives brillent par l'autonomie qu'elles confèrent aux utilisateurs au cours de leurs investigations. Première impression : la disposition des écrans de visualisation paraît simple. Voire simpliste... « Une zone sur la droite concerne le filtrage des variables nécessaires aux analyses. Au centre, figurent graphes, tableaux et autres histogrammes. Les données de détails qui correspondent à ces éléments graphiques sont en bas. Enfin, une dernière zone est consacrée à la navigation par onglets, qui présente différentes vues » , expose Laurent Chauvirey, MOA du projet Spotfire à la BP2S. Celui-ci craignait initialement que cette interface épurée ne devienne vite un carcan. « Mais je ne mesurais pas à quel point les perspectives d'investigation allaient s'avérer si riches. »

mardi 25 mars 2008

Accompagner l'arrivée du WEB 2.0 en entreprise

Interview téléphonique parue dans 01 Informatique.

Extrait de l'article; pour l'article complet, cliquez sur le titre.

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Responsable des études IRP chez BNP Paribas Securities Services, Laurent Bédé constate une montée du niveau d'exigence de la maîtrise d'ouvrage (MOA). « Il ne s'agit pas que de produire une solution conforme aux attentes du cahier des charges. La MOA veut le même graphe que dans Yahoo Finance ou le même degré de personnalisation que sur la page d'accueil de Netvibes. »

Gérer les frustrations des utilisateurs et développeurs

Il se retrouve ainsi en porte-à-faux entre l'utilisation privée et l'utilisation professionnelle. « Les utilisateurs surfent chez eux sur des sites attractifs, communicants, interactifs et retombent en entreprise sur du client lourd ou de l'intranet 1.0 » Pour gérer ces frustrations, Laurent Bédé revient à des considérations financières. « Développer des fonctionnalités a un coût. Si, en plus, l'interface doit être sexy et attractive, c'est beaucoup plus cher. Au final, on trouve un terrain d'entente en ne peaufinant le graphisme qu'à des endroits ciblés. »

Le chef de projet doit également faire face, en interne, aux desiderata des développeurs estampillés web 2.0. Une nouvelle génération d'informaticiens, proche de la mouvance open source et sensible aux méthodes agiles et à XProgramming. « Ces méthodes valorisent le développeur en le remettant au centre de la chaîne de développement. Mais la prédictibilité théorique de XProgramming reste moins bonne que les formules classiques de planification et de chiffrage. Du coup, on maintient un planning prévisionnel. »

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« Nous avons lancé, il y a quatre ans, la plate-forme en ligne Codex. C'est une offre de services - reporting sur les fonds, suivi et calcul de performance... - à destination des gérants d'actifs. Un outil de différenciation par rapport à la concurrence. Il faut donc le doter d'interfaces modernes pour qu'il tienne la comparaison avec les sites web 2.0. La pression d'un « time to market » agressif associé à la complexité de ces nouvelles technologies nous imposent d'aller chercher de l'expertise à l'extérieur. Certains projets affichent un taux de 80 % de prestataires. Nous nous appuyons aussi sur les éditeurs. Avec le web 2.0, on sort des sentiers battus pour passer à une nouvelle dimension. Une couche artistique se rajoute et l'on parle de goûts et de couleurs. Il faut intégrer de préférence des profils issus du monde artistique, des designers, des ergonomes, des spécialistes en feuilles de style... Un investissement qui n'est rentable que sur des projets conséquents. »

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mardi 19 février 2008

Podcast BFM : circulation de l'information en entreprise

Le mardi 19 Février, j'ai participé à une émission de radio sur BFM animée par Anicet MBIDA, rédacteur en chef adjoint de 01Informatique.
Le MP3 est téléchargeable sur le site de BFM içi.
Pour l'avoir streaming il faut aller sur cette page et choisir podcast "Emission spéciale, BFM Pro du 19 février"

Mon intervention commence à la 36ième minute environ, non pas que les 35 premières soient pénibles, mais juste au cas où vous n'auriez pas que cela à faire aujourd'hui.